• Le désir.

    Il m'éblouit, il goûte le bonheur des dieux cet homme qui devant toi prend place et près de toi écoute, captivé, la douceur de ta voix.

     

    Ah ! ce désir d'aimer qui passe dans ton rire. Et c'est bien pour cela qu'un spasme étreint mon cœur dans ma poitrine. Car si je te regarde, même un instant, je ne puis plus parler.

     

    Mais d'abord ma langue est brisée, un feu subtil soudain a couru en frisson sous ma peau, mes yeux ne me laissent plus voir, un sifflement tournoie dans mes oreilles.

     

    Une sueur glacée couvre mon corps, et je tremble, toute entière possédée, et je suis plus verte que l'herbe. Me voici presque morte, je crois.

     

    Sappho.

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  • Quelques mots sur un homme de ma vie...

    Il ne me connait pas, ou si peu, ou si mal. Il vit dans son monde, là-bas en Californie, si loin d'ici et pourtant si près de moi à chaque minute de ma vie. Je ne suis pas amoureuse de lui, non, je ne me permettrais pas, d'abord parce que je le situe à un niveau bien supérieur au mien, ensuite parce que ça ne servirait à rien ! Non, je l'aime d'un amour spécialement reservé à lui seul. Un amour fait d'admiration, d'amitié, de beaucoup de respect aussi. Mais ce n'est pas un amour aveugle : je sais qu'il n'est pas parfait, mais c'est aussi justement le fait qu'il soit à la fois homme et artiste qui me plaît. Il est à la fois terriblement innaccessible et à la fois tellement proche de son public. C'est une relation de chaud-froid qui réserve parfois des surprises. Son originalité, sa sensibilité, son humour, son gigantesque talent, sa façon d'être, tout est mystérieux et titille l'esprit.

    Quant à sa musique, elle est envoutante. Elle peut accompagner tous les moments de la vie, parce qu'elle est "compréhensive". Et puis, tellement, tellement belle, le plus souvent (eh oui on ne peut pas tout aimer, même chez son idole). Elle fait bouger des infimes parties du coeur et du cerveau, s'infiltre dans le corps pour ne plus jamais le quitter. Elle remplit d'émotions : tristesse, chaleur, joie, énergie, soulagement...

    C'est pour tout ça, et pour tant d'autres choses que Michel Polnareff s'est immiscé dans ma vie il y a plus d'un an pour ne plus jamais en sortir depuis...

    Alors moi, comme lui, sur le Polnaweb, je matelot en attendant son retour...


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  • ...Il plane...


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  • Hier soir je suis allée à un après-midi Cuba <-> New York, au Cabaret Sauvage (La Villette, à Paris). C'était très sympa. La salle de concert est en forme de chapiteau de cirque, avec sur le côté des fauteuils et des tables, en bois. Des toiles rouges donnent une très bonne ambiance chaleureuse, touche finale qui donne énormément de charme à ce petit endroit.

    J'y étais donc pour un après-midi de concerts de musique cubaine. J'ai été agréablement surprise, puisque j'y allais à reculons, ayant peu d'atomes crochus avec cette musique qui finalement s'est avérée tout à fait agréable à ecouter en direct live. Nous avons eu des démonstrations de danse de l'école Salsabor, et même un cours de salsa avec le grand Clifford. Chaud chaud, le cours. Très sympathique en tous cas, et maintenant je connais quelques pas... Je me rappelle encore ses mots : "Souziquiou, souziquiou, et hop, profil hey ! profil hey ! profil hey ! profil hey ! et pas de l'esclave, croissez, décroissez, croissez, décroissez et hann haannn hannn hannn...". Ca fait sourire, mais ça mettait assurément de l'ambiance.

    Ces spectacles consistaient à recréer l'ambiance d'un club de New-York dans les années 50, le Palladium. Nous avons eu des explications sur cette période, la musique de l'époque et même une présentation des différents instruments que nous avions devant nous.

    Bref, un moment tout à fait sympathique. Le Cabaret Sauvage a un site, très joliment fait : http://www.cabaretsauvage.com/


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