• Un très rapide passage, car le(s) devoir(s) m'appelle(nt).
    Juste une petite chanson qui me trotte dans la tête, elle est de Véronique Sanson, et ça s'appelle Amoureuse.

    Une nuit je m'endors avec lui
    Mais je sais qu'on nous l'interdit
    Et je sens la fièvre qui me mord
    Sans que j'aie l'ombre d'un remords

    Et l'aurore m'apporte le sommeil
    Je ne veux pas qu'arrive le soleil
    Quand je prends sa tête entre mes mains
    Je vous jure que j'ai du chagrin

    Et je me demande
    Si cet amour aura un lendemain
    Quand je suis loin de lui
    Quand je suis loin de lui
    Je n'ai plus vraiment toute ma tête
    Et je ne suis plus d'ici
    Oh ! je ne suis plus d'ici
    Je ressens la pluie d'une autre planète

    Quand il me serre tout contre lui
    Quand je sens que j'entre dans sa vie
    Je prie pour que le destin m'en sorte
    Je prie pour que le diable m'emporte

    Et l'angoisse me montre son visage
    Elle me force à parler son langage
    Mais quand je prends sa tête entre mes mains
    Je vous jure que j'ai du chagrin

    Et je me demande
    Si cet amour aura un lendemain
    Quand je suis loin de lui
    Quand je suis loin de lui
    Je n'ai plus vraiment toute ma tête
    Et je ne suis plus d'ici
    Non je ne suis plus d'ici
    Je ressens la pluie d'une autre planè


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  •    SORTIE ENTRE AMIES

     

    Julia Des Morena, toute apprêtée, se remet une couche de rouge à lèvres rouge. D'habitude elle n'en met pas, c'est juste que là, elle s'est dit que pour une soirée déguisée ambiance 1960, il était ingénieux de se transformer en Marylin Monroe (elle prononce Marline), et Marylin Monroe, si elle se souvient bien, met du rouge à lèvres rouge. Voilà. Ses copines l'ont invité il y a trois jours, parce qu'elles s'inquiètent pour elle. Evidemment, elles passent leur temps à aller en soirée, à sortir avec des hommes qui font trois fois leur âge...Julia, elle, trouve ça exaspérant. Elle a accepté cette fois parce que c'est l'anniversaire d'une des copines. Elle, son truc, c'est les maths. Elle passe sa vie à résoudre des énigmes, des casse-têtes, et toutes sortes de choses qui font appel à la logique. Elle est très logique d'ailleurs, très organisée. Elle n'a pas eu beaucoup de petits amis pour l'instant. Seulement deux, dont un qui (elle s'en était rendu compte après) sortait avec elle à cause d'un pari. Elle imaginait bien le truc : « si tu gagnes, j'te file ça, mais si tu perds, tu sors avec Julia HA HA HA » Hi-la-rant... Pourtant, elle est très jolie, elle plaît pas mal aux garçons, mais elle est très exigeante. Alors elle refuse presque toutes les propositions. Une fois pourtant elle n'a pas refusé. C'était il y a un an. Sébastien, 29ans, pas une ride, toutes ses dents, gentil, intelligent, charmant. Tout ça. Elle l'aimait. Enfin elle croit. Elle ne sait plus trop avec le recul, mais elle croit, parce que l'autre jour elle a perdu la bague qu'il lui avait offerte et ça la rendu très triste. Elle a même pleuré (un peu). Pourtant d'habitude elle ne pleure jamais. Elle se blinde, c'est une dure. Quand Sébastien l'a quitté, elle n'a pas pleuré. Mais elle s'est juré que personne ne la détruirait plus jamais comme ça. Jamais.

    Elle jette un dernier coup d'œil dans la glace, ça sonne, elle descend, oui oui elle arrive, elle se dépêche. Elle rentre dans la petite coccinelle jaune poussin de sa meilleure amie Mathilde. Dedans il y a déjà Ariane, et Karine, et Olivia. Elle les appelle ses MOKA. Elle les aime bien. Elles sont différentes, certes, mais amusantes. Olivia a amené son petit bichon maltais. Il est mignon, mais un peu ridicule : elle lui a fait des petites tresses et des couettes partout. Heureusement qu'il est blanc, sinon elle se demanderait si Bob Marley ne s'était pas -par hasard- réincarné en bichon maltais. Elles arrivent à la fête. Il y a déjà une Marylin Monroe, bien plus jolie qu'elle. Elle se décourage déjà, s'assoit sur un banc, change, se met sur un chaise en bois qui fait mal aux fesses. Un homme vient s'asseoir à côté d'elle. Il pue l'alcool. « Eh, poupée, j'te ramène chez moi ? » En disant ça, il s'approche d'elle. Ça pue encore plus, beurk. Il pose la main sur son bras. Elle lui prend et la pose sur son bras à lui. Il la remet sur elle, cette fois son ventre. Il rit, il lui manque deux dents. Elle lui demande d'ouvrir la bouche plus grand. Il s'exécute. Elle lui fourre la main dedans. Et elle s'en va. Elle n'ira plus jamais à une fête années 60 . Jamais. De toute façon elle préfère les années 70.


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  • Voici un petit poème (encore !), en anglais, que j'ai écrit dans la journée...Il est composé de vers à 13 syllabes, ce qui le rend absolument bizarre au niveau du rythme, mais c'est volontaire, cela crée une sorte de malaise qui va avec les paroles.

    When the sky is cloudy and seems to fall over me
    When the sun does not want to go out and warm me
    When I'm in the night and when the day is never there
    I fly away in my head, I go outside and stare.

    When the world lies quietly and sleeps under the snow
    When everybody falls down and screams once in a row
    When everything is iced as my heart's ready to burn
    I fly away in my head, and I wait for my turn.


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  • Je l'ai regardé sourire...
    Il m'a parlé de la vie...
    Maintenant je peux m'endormir
    Une nuit sur son épaule...

    Saviez-vous que des expériences ont montré que la plupart des tumeurs du sein sont maintenant dues à la composition nocive des déodorants du grand commerce ? Le parabène, le méthyl, le propyl, sont des dérivés du pétrole et ils entrent presque toujours dans la composition des produits de beauté et des cosmétiques (de la lotion au dentifrice), et sont en effet présents dans les déodorants. L'aluminium et le zirconium sont aussi dangereux. Faîtes attention, lisez les étiquettes, et visitez ce site très interessant : http://www.aromanature.com .

    Ci-dessous (article précédent) vous trouverez deux modestes poèmes que j'ai écrit dans la journée... J'ai essayé d'y laisser une grande place à la sensualité.

    Quand il me jouera du piano
    Mes cheveux caresseront son dos...

    @ bientôt et merci pour votre présence et vos conseils. N'hésitez pas à visiter mes favoris ! (voir blogroll)


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  • Je marche dans la fraîcheur du boulevard

    La lumière de la nuit m'accompagne

    Le feuillage des platanes ruisselle

    Comme une petite pluie apportée par le vent

    Que l'écroulement des nuages a abandonnée.  Le 21/03/05

     

                                                                                                     *

     

    Le collier

     Des perles autour du cou

    Jolies billes de nacre

    Miroirs blancs de la joue

    Comme bijoux de sacre

     

    Miroitantes laiteuses

    Elles glissent sur ma peau

    Groseilles délicieuses

    Et tombent en un sanglot.  Le 21/03/05


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