J'ai envie d'écrire. Furieusement envie. J'ai mes doigts qui me démangent, le cerveau qui s'ébullitionne, j'aime quand ça fait ça, mais je ne sais strictement pas quoi écrire. J'ai envie de faire une grande histoire, j'en ai marre de mes petites nouvelles (voir archives), c'est sympa ces instants de vie, je les écris parce que je les aime biensûr, mais au fond mon rêve a toujours été de pouvoir écrire un roman, je n'ai jamais réussi, ça arrivera peut-être un jour, j'espère bientôt, parce que j'ai envie d'écrire.
Mon corps et ma tête se préparent à inventer... Mais quoi ?

photo AFP

Je suis triste. Triste pour mon pays qui souffre. Triste pour tous ces gens, souvent pauvres, qui ont tout perdu...
Katrina c'est un joli prénom pour un cyclone si dévastateur. Katrina, ça m'évoque une grande fille blonde russe, une vraie bombe. C'est le cas de le dire.
La Nouvelle-Orléans, berceau des colons français, point phare de la route du blues, tout est détruit. Le quartier français est détruit. Une portion d'histoire qui s'envole...
Je viens de voir un journaliste de CNN dire : "Everyone has so many needs, but there's nothing to do at this point."
Comment ça, nothing to do ?
J'aimerais bien pouvoir aider mon pays qui souffre... Alors je vais attendre, et penser à lui...

J'adore Francis Cabrel, l'homme, le chanteur et les chansons.
Celle-là me touche particulièrement...



Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.

Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
À trop vouloir te regarder,
J'en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté.

Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets.

Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux

Après une discution fort interessante avec mon ami Floby (voir mes favoris), je me dois d'informer le monde que

JE SUIS INSAISISSABLE

Quand le Petitpois rêve...